Jean Arzur est né le 25 août 1875 à Trévou-Tréguignec, fils de François, marin de 25 ans et de Catherine Maillot, ménagère de 26 ans; il était l’aîné d'une fratrie de deux frères et d'une sœur.
Inscrit maritime à Tréguier, il effectue son service dans la marine de l'Etat comme matelot et est mis en congé illimité après 48 mois en décembre 1899.
Il navigue dans la marine marchande comme soutier et chauffeur sur de multiples bateaux, sur des vapeurs et au long cours mais aussi de cabotage et aux ports d'attache allant de Dunkerque à Marseille avec Le Havre comme principal embarquement;
Après avoir été affecté au 1 RI colonial (marsouin) de Cherbourg, il est classé dans le service auxiliaire en juillet 1915 puis reversé dans la marine en 1916 au 5 ème dépôt (Toulon) des équipages de la flotte et naviguait sur l'amiral Ganteaume devenu un ravitailleur de l'armée d'Orient de juillet 1916 au 1 août 1918.
Son parcours l'amène de l'Afrique à l'Amérique et en juillet 1918 à Philippeville devenue Skidda depuis l'indépendance de l'Algérie.
Classé "utilisable à terre" par la commission de réforme début août 1918, il est décédé à l’hôpital de Saint Mandrier le 4 septembre 1918: il est inhumé à la nécropole nationale de Saint Mandrier, rang G, tombe 32.
Son nom figure sur le monument aux morts de Trévou-Tréguignec.
MORT POUR LA FRANCE