Joseph Ernest Victor GRAVOT (1887-1970)
Mathurin GRAVOT (1814-1895) | Marie OLIVIER (1815-1901) | François LORRE (1804-1871) | Périne GERARD (1800-1880) | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Mathurin GRAVOT (1844- ) | Françoise LORRE (1847- ) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Joseph GRAVOT (1887-1970) | Mathurin Marie Joseph GRAVOT (1883-1915) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||
Sommaire |
Origine et famille
Joseph est né le 17 juin 1887, au hameau de La Ville Ven, à Saint-André-des-Eaux , au foyer de Mathurin et de Françoise LORRE. Ses parents sont cultivateurs. Joseph est le troisième fils de la famille.
- Henri (1882-1907)
- Mathurin (1883-1915) Mort pour la France
- Joseph (1887-1970)
En 1903, la famille demeure au lieu-dit "Le Pont Sourdaine" à Plouasne.
En 1914, la famille réside à Le Quiou.
Joseph est le cousin de Aristide Marie Joseph GRAVOT (1887-1914)
Guerre 14-18
- Soldat de la classe 1907, Joseph est recruté à Saint-Malo sous le matricule 1321.
Classé Service Auxiliaire, pour fracture ancienne de la jambe gauche, il est incorporé à la 10e Section COA , (commis et ouvriers militaires d'Administration), à compter du 1er octobre 1908. Le 16 mai 1909, il est affecté au 136e régiment d'infanterie. Le 25 septembre 1910, il est mis en congé illimité et se retire à Le Quiou.
- Rappelé à l'activité par ordre de mobilisation générale du 2 août 1914 il rejoint la 10e Section de COA.
Le 29 octobre 1914, la Commission de Réforme de Dinan le déclare apte au service armé. Le 27 novembre 1914, il est affecté au 47e régiment d'infanterie, puis au 161e régiment d'infanterie le 7 février 1915. Le 16 mai 1915, suite à un abcès dentaire, il est évacué à l'Ambulance Brunswick à Saint-Dizier (Haute Marne).
- Lors de la Bataille de Berry-Au-Bac [1], (Aisne), le 16 avril 1917, Joseph est blessé par balle à la région thoracique gauche. Il a été admis, successivement, dans les hôpitaux suivants :
Hôpital n°35 à Bordeaux | Du 30/04/1917 au 13/06/1917 |
Hôpital Complémentaire n°4 à Bordeaux | Du 13/06/1917 au 15/06/1917 |
Hôpital Complémentaire n° 1104 à Caudéran (Gironde) | Du 15/06/1917 au 02/07/1917 |
Hôpital à Cestas (Landes) | Du 02/07/1917 au 23/08/1917 |
Hôpital Mixte à Dinan (Côtes-d'Armor) | Du 23/08/1917 au 13/09/1917 |
Hôpital Complémentaire n° 1 à Rennes (Ille-et-Vilaine) | Du 14/09/1917 au 06/11/1917 |
Hôpital Complémentaire n° 40 à Rennes | Du 06/11/1917 au 15/12/1917 |
Hôpital Complémentaire n° 1 à Rennes | Du 15/12/1917 au 24/01/1918 |
Centre de rééducation agricole de Pontorson (Manche) | Du 24/01/1918 au 14/03/1918 |
Joseph obtient une permission de 14 jours à compter du 17 mars 1918.
- Il est mis en congé illimité de démobilisation le 2 août 1919 et se retire à Le Quiou.
- Est proposé pour une pension temporaire de 15% par la Commission de réforme de Saint-Brieuc du 30 juillet 1919.
- Obtient une pension permanente de 10%, incurable , par la Commission de réforme de Saint-Malo au 29 avril 1932 (adhérence d'une cicatrice au niveau de l'aisselle gauche et gène de l'élévation du bras.
Citation
Cité à l'ordre du régiment 161 du 22 avril 1917 : "Très belle conduite au front le 16 avril 1917". Blessé au cours de l'action.
Décoration
Croix de Guerre étoile de bronze.
Après la guerre
Joseph se marie avec Marie Collin le 17 octobre 1921 à Evran. Il décèdera le 31 janvier 1970 à son domicile à Le Quiou.
Sources
Page rédigée par Martine LANGLAIS adhérente CG 22 10905