Joseph Marie François SOURDAINE (1882-1916) : Différence entre versions

De Les Côtes-d'Armor dans la Grande Guerre
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== Origine et famille ==
 
== Origine et famille ==
Joseph SOURDAINE, né le 3 juin 1882 à La Chapelle-Blanche (Côtes-d’Armor), est le fils aîné de Marie-Ange SOURDAINE, Boucher et Tisserand, et de Victorine Marie Joseph PITON, son épouse. Il entre à l'Ecole Normale de Saint-Brieuc et devient instituteur. Il exerce d'abord à Yvignac, à Eréac de 1904 à 1907, puis à Langourla où il épouse le 30 juillet 1907 Marie-Louise LE MEN, également institutrice, qui lui donnera trois enfants et enfin, devenu veuf, à Pléven.
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Joseph SOURDAINE, né le 3 juin 1882 à [[la Chapelle-Blanche]] (Côtes-d’Armor), est le fils aîné de Marie-Ange SOURDAINE, Boucher et Tisserand, et de Victorine Marie Joseph PITON, son épouse. Il entre à l'Ecole Normale de Saint-Brieuc et devient instituteur. Il exerce d'abord à Yvignac, à Eréac de 1904 à 1907, puis à Langourla où il épouse le 30 juillet 1907 Marie-Louise LE MEN, également institutrice, qui lui donnera trois enfants et enfin, devenu veuf, à Pléven.
  
 
== Guerre 1914-1918 ==
 
== Guerre 1914-1918 ==
De santé fragile il est d'abord ajourné, puis classé "Service armé" en 1914, et rejoint le 94e Régiment d'Infanterie le 1er février 1915. Son régiment participe aux combats en Champagne, entre Suippes et Tahure, puis à la bataille de Verdun en mars 1916 devant Douaumont. Le 10 avril 1916 il est blessé à Cumières au pied du Mort-Homme d'une balle dans le ventre et meurt le 11 avril à 23 heures à l'hôpital militaire de Vadelaincourt. Il repose dans le petit cimetière de La Chapelle-Blanche. Son nom est inscrit sur le monument au mort de cette commune et aussi sur celui de Pléven.
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De santé fragile il est d'abord ajourné, puis classé "Service armé" en 1914, et rejoint le [[94e régiment d'infanterie]] le 1er février 1915. Son régiment participe aux combats en Champagne, entre Suippes et Tahure, puis à la bataille de Verdun en mars 1916 devant Douaumont. Le 10 avril 1916 il est blessé à Cumières au pied du Mort-Homme d'une balle dans le ventre et meurt le 11 avril à 23 heures à l'hôpital militaire de [[Vadelaincourt]]. Il repose dans le petit cimetière de [[la Chapelle-Blanche]]. Son nom est inscrit sur le monument au mort de cette commune et aussi sur celui de Pléven.
  
 
Christian SOURDAINE
 
Christian SOURDAINE

Version du 8 décembre 2013 à 20:46

Origine et famille

Joseph SOURDAINE, né le 3 juin 1882 à la Chapelle-Blanche (Côtes-d’Armor), est le fils aîné de Marie-Ange SOURDAINE, Boucher et Tisserand, et de Victorine Marie Joseph PITON, son épouse. Il entre à l'Ecole Normale de Saint-Brieuc et devient instituteur. Il exerce d'abord à Yvignac, à Eréac de 1904 à 1907, puis à Langourla où il épouse le 30 juillet 1907 Marie-Louise LE MEN, également institutrice, qui lui donnera trois enfants et enfin, devenu veuf, à Pléven.

Guerre 1914-1918

De santé fragile il est d'abord ajourné, puis classé "Service armé" en 1914, et rejoint le 94e régiment d'infanterie le 1er février 1915. Son régiment participe aux combats en Champagne, entre Suippes et Tahure, puis à la bataille de Verdun en mars 1916 devant Douaumont. Le 10 avril 1916 il est blessé à Cumières au pied du Mort-Homme d'une balle dans le ventre et meurt le 11 avril à 23 heures à l'hôpital militaire de Vadelaincourt. Il repose dans le petit cimetière de la Chapelle-Blanche. Son nom est inscrit sur le monument au mort de cette commune et aussi sur celui de Pléven.

Christian SOURDAINE

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Sources

Acte de naissance

Fiche Mémoire des Homme

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