Jean Marie LE POTIER (1887-1978) : Différence entre versions

De Les Côtes-d'Armor dans la Grande Guerre
 
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'''Jean Marie LE POTIER''' est né le 17 juin 1887 au village Le Vaugouya en [[Allineuc]]. <br />
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[[Fichier:Jean Marie LE POTIER 2.jpg|200px|thumb|left|Jean Marie LE POTIER 1887-1978]]
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Son père ''' Jean Marie LE POTIER''' laboureur (1860- ????) et sa mère '''Jeanne Marie PEDRON''' ménagère (1858-après 1920), se sont mariés le 18 juillet 1886 à [[Allineuc]]. <br />
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Il est l'aîné de 5 enfants: 3 soeurs Marie Sainte née le 15 juillet 1891, Marie Thérèse née le 2 mars 1898, Célestine née le 27 avril 1901 et 1 frère Louis né le 25 mai 1893.
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A son mariage le 6 juin 1920 à Allineuc avec '''Marie Joseph JOLY''', née le 1er février 1889 à Uzel et décédée le 29 mars 1926 à [[Lanfains]], il s’installera laboureur au village de Porpaire à [[Lanfains]].
 
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Sa sœur Marie Thérèse épousera le même jour François Marie JOLY frère de son épouse. <br />
 
  
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Ils auront deux enfants :
 
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* Anne-Marie née le 30 mai 1921 à [[Lanfains]]
 
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* André né le 5 octobre 1922 à [[Lanfains]], décédé le 20 septembre 1990 à Fügen en Autriche. <br />
 
  
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Veuf de '''Marie Joseph JOLY''', il se remariera le 28 juillet 1926 avec '''Anne Marie Constance CUVEN''' (1897-1972) avec qui il aura cinq autres enfants :
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'''Jean Marie LE POTIER''' est né le 17 juin 1887 chez ses grand-parents maternels au village Le Vaugouya en [[Allineuc]]. <br />
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* Raymond,  
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* Joseph,
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Son père ''' Jean Marie LE POTIER''' laboureur (29 juin 1860 - 17 août 1906) et sa mère '''Jeanne Marie PEDRON''' ménagère (26 juin 1858 - 12 mars 1933), se sont mariés le 18 juillet 1886 à [[Allineuc]]. <br />
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* Francis,
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* Louis,
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Il est l'aîné de 5 enfants: 3 soeurs '''Marie Sainte''' née le 15 juillet 1891 à Allineuc, '''Marie Thérèse''' née le 2 mars 1898 à Allineuc, '''Célestine''' née le 27 avril 1901 à Allineuc et 1 frère '''Louis Marie''' né le 25 mai 1893 à Allineuc.
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* Nicole.<br />
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{{Ascendants|'''Joachim Marie LE POTIER'''<br />(22 mai 1828 - ????)|'''LE ROUX Jeanne Marie'''<br />(25 juin 1822 - 23 mai 1887)|'''PEDRON François Mathurin'''<br />(1er mai 1823 - 30 novembre 1901)|'''TARDIVEL Marie Thérèse'''<br />(9 juillet 1818 - 28 septembre 1894)|'''LE POTIER Jean Marie'''<br />(29 juin 1860 - 17 août 1906)|'''PEDRON Jeanne Marie'''<br />(27 juin 1858 - 12 mars 1933)|'''LE POTIER Jean Marie'''<br />(17 juin 1887 à Allineuc- 20 mai 1978 à Quintin)}}
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Il décèdera à [[Quintin]] le 20 mai 1978.<br />
 
  
  
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=Guerre 14-18=
 
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'''Jean Marie''' a participé à la Grande Guerre à partir de février 1915 et n’est revenu définitivement qu’en mars 1919. <br />
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'''Jean Marie''' a participé à la Grande Guerre à partir de février 1915 et n’a été démobilisé qu’en juillet 1919. <br />
  
 
'''Classe 1907''', matricule '''1891''' au recrutement de [[Saint-Brieuc]].  
 
'''Classe 1907''', matricule '''1891''' au recrutement de [[Saint-Brieuc]].  
 
Il est ajourné en 1908 et classé service auxiliaire pour faiblesse en 1909.<br />
 
Il est ajourné en 1908 et classé service auxiliaire pour faiblesse en 1909.<br />
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Incorporé au [[13e Régiment des Hussards]] cantonné quartier Beaumanoir à ''Dinan'' le 1er octobre 1909, il est réformé n°2  le 6 octobre 1909 pour bronchite spécifique. <br />
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Incorporé au [[13e régiment de hussards]] cantonné quartier Beaumanoir à ''Dinan'' le 1er octobre 1909, il est réformé n°2  le 6 octobre 1909 pour bronchite spécifique. <br />
 
Retourné dans ses foyers aux Penets en Allineuc il exercera la profession de maçon.<br />
 
Retourné dans ses foyers aux Penets en Allineuc il exercera la profession de maçon.<br />
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Jean Marie fait partie de la catégorie (réformé n°2) non concernée par la mobilisation générale le 1er août 1914, mais les pertes importantes de soldats aux mois d'août et septembre vont tout changer et le décret du 9 septembre 1914 oblige les réformés et exemptés des classes précédentes à la classe 1915, à passer devant une commission de réforme. <br />
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A la déclaration de la guerre Jean Marie fait partie de la catégorie (réformé n°2) non concernée par la mobilisation générale du 1er août 1914, mais les pertes importantes de soldats aux mois d'août et septembre vont tout changer et le décret du 9 septembre 1914 oblige les réformés et exemptés des classes précédentes à la classe 1915, à passer devant une commission de réforme. <br />
 
Il est donc classé service armé par décision du conseil de révision du 10 décembre 1914 à ''Uzel''.
 
Il est donc classé service armé par décision du conseil de révision du 10 décembre 1914 à ''Uzel''.
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==1915==
 
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* le 23 février iI est incorporé au 71è Régiment d’infanterie  caserne Charner à St Brieuc . Le régiment fait partie de la 37è Brigade d'infanterie, 19è Division et 10è Corps d'armée.
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* le 23 février iI est incorporé au 71è Régiment d’infanterie  caserne Charner à St Brieuc . <br /> Le 71ème fait partie de la Vème Armée, du 10ème Corps d'Armée, 19ème Division, 37ème Brigade.
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* le 7 juin il part aux armées et rejoint le 11 juin le '''9e bataillon de marche''' du [[71e régiment d'infanterie]] dans le secteur de [[Chanteclerc]] à l’est d’Arras.
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* le 7 juin il part aux armées et rejoint le 11 juin le [[9e bataillon de marche]] du [[71e régiment d'infanterie]] au repos à Duisans.
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* le 17 juin au soir le 71è se rend au repos près de Duisans après avoir subi d’importantes pertes et est relevé définitivement le 24 juillet de la région d’Arras.
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* le 12 juin au soir le 71è quitte Duisans pour relever le 48è dans le secteur de [[Chanteclerc]] à l’est d’Arras.
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* le 14 août le 71è embarque à la gare de Mussey à destination de l’Argonne secteur qu’il occupe jusqu’au 20 janvier 1916.  
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* le 16 juin reprise de l'offensive
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* le 17 juin au soir le 71è est relevé par le 48è et va cantonner à Duisans après avoir subi d’importantes pertes. 
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* le 27 juin retour dans les tranchées de Chanteclerc jusqu'au 3 juillet.
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* le 24 juillet le 71è est relevé définitivement de la région d’Arras.
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* le 14 août le régiment embarque à la gare de Mussey à destination de l'Argonne secteur qu’il occupe jusqu’au 20 janvier 1916 après avoir passé la fin de l'année dans les cantonnements de Fleury.  
  
 
==1916==
 
==1916==
  
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* le 20 janvier le 71è se rend au repos à Sainte-Ménéhould (caserne Valmy).
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* le 7 janvier le régiment remonte une dernière fois dans les tranchées de l'Argonne.
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* le 21 février à 1 heure du matin tous les bataillons, mis en alerte quelques heures plus tôt, quittent Sainte-Ménéhould et  prennent la direction de [[Verdun]]. En cours de route l’ordre est donné d’arrêter et les bataillons sont répartis dans le secteur d’Avocourt.
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* le 20 janvier le 71è se rend au repos à Sainte-Ménéhould (caserne Valmy) jusqu'au départ pour [[Verdun]].
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* le 2 mai le 71è est relevé par le 70è et se rend au repos dans la région de Triaucourt.
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* le 21 février à 1 heure du matin tous les bataillons, mis en alerte quelques heures plus tôt, quittent Sainte-Ménéhould et  prennent la direction de [[Verdun]]. <br /> En cours de route l’ordre est donné d’arrêter et les bataillons sont répartis dans le secteur d’Avocourt. <br /> Pendant les premiers jours le régiment éprouve de nombreuses pertes du fait des bombardements très violents déclenchés jour et nuit par les Allemands. <br />  Le secteur devient plus calme au mois de mars et d'avril.
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* du 30 mai au 21 juillet occupation secteur [[Mort-Homme]]
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* le 2 mai le 71è est relevé par le 70è et se rend au repos dans la région de Triaucourt en Argonne, le 1er bataillon à Senard, le 2è à Eclaires, le 3è à Grigny et Aubercy. <br />
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Jean-Marie fait partie de la 8è compagnie du 2è bataillon.
  
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  Son frère cadet Louis est également au repos avec le 142è Régiment d’infanterie à Dampierre le Château situé à une quinzaine de kilomètres d’Eclaires où est cantonné   
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  Jean-Marie.
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  Mais le repos pour le 142è est de courte durée  et l’ordre lui est donné de reprendre la marche en direction de Triaucourt et en suite vers Verdun où il arrive
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  le 19 mai au Fort de Tavannes.
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  En cours de route le 11 mai le 142è fait halte à Eclaires et les 2 frères auront l’occasion de se voir brièvement. 
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  Malheureusement ce sera la dernière fois, quelques jours plus tard Louis est tué le 29 mai au Fort de Vaux.
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  Il venait d’avoir 23 ans le 25 mai …
  
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* Le 29 et le 30 Mai, le régiment se rend en camions pour la rive gauche de la Meuse (Commune de Cumières) et occupe 2 positions principales la côte 304 et le Mort-Homme.
  
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* Le 21 juillet le 71è est relevé du Mort-Homme et embarque le 27 juillet en auto-camions pour Magneux dans la Haute-Marne.
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* Le 6 août au soir, le régiment est alerté et le 7 il embarque en auto-camions à destination de Verdun. <br /> Pendant la nuit, le 71è va occuper une position, sur la côte de Froideterre.
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* Le 8 août vers 4 heures, un violent bombardement se déclenche sur Thiaumont.
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  C’est alors que Jean-Marie, qui avec le 2è bataillon fait face à l’ouvrage de Thiaumont reçoit un éclat d’obus à l’avant bras droit. Il est évacué par ambulance.
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* Le 22 septembre il rejoint sa 8è compagnie près de St Hilaire le Grand dans la Marne. <br /> La fin de l’année 1916 se passe dans cette région sans grand incident.
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==1917==
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* Le 5 janvier, le 71è est relevé par le 94è d'infanterie. Les 2è et 3è bataillons se rendent à Mourmelon-le-Grand, dans les casernes, le 1er bataillon au camp Berthelot. <br />  Deux semaines plus tard le régiment embarque à la gare de Mourmelon-le-Petit pour le camp de Mailly.
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* Le 19 janvier le régiment débarque à la gare de Mailly et rejoint le camp Saintetanche où il va passer trois semaines en instruction par un froid glacial.
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  Le 5 février Jean-Marie handicapé par sa blessure du 8 août 1916 (ne peut plus fléchir les doigts de la main droite) est évacué à l’HOE 33SP29 (Hôpital d’évacuation 
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  appelé «l’achoé» par les poilus), , puis à l’Hôpital des Jacobins à Troyes du 7 février au 13 février pour y subir une intervention chirurgicale, puis du 13 février au 19     
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  juillet au dépôt de Physiothérapie de Troyes.
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  Le 19 juillet il retourne à l’Hôpital de Troyes et le 19 août il obtient une convalescence d’un mois à passer à Allineuc chez sa mère.   
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  Le 22 septembre il rejoint le 71è  et sa 8è compagnie à la côte du Poivre (Commune de Louvemont dans la Meuse) qui participe à des attaques dans le sous-secteur de la ferme 
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  Mormont (au nord de Verdun).
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* Le 12 octobre le régiment se rend en camions dans la région de Monthairons-Génicourt  et occupe pendant tout l’hiver  une zone située au sud-est de Verdun à une vingtaine de kilomères ( Mouilly, Rupt en Woëvre…) où il alterne période de tranchées et court repos.<br /> En décembre le régiment occupe le secteur à cheval sur la tranchée de Calonne : secteur agité par des coups de mains fréquents et des tirs d’artillerie allemands.
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* Le 10 décembre le 2è bataillon est attaqué par les allemands après un bombardement violent. <br />  Il réagit vigoureusement et le soir même le colonel exprime ses félicitations aux hommes du 2è bataillon.<br /> Pendant 2 mois les journées sont relativement calmes, des patrouilles menées jusqu’aux tranchées ennemies et de nombreuses embuscades de jour comme de nuit permettent de prendre le dessus sur les Allemands.
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==1918==
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  Le 71è est réorganisé le 1er janvier.
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  Jean-Marie fait partie de la 5è compagnie du 2è bataillon.
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* La nuit du 3 au 4 mars, suite au coup de main décidé fin février de part et d’autre de la tranchée de Calonne, les 2è et 3è bataillons désignés pour cette opération montent dans le secteur d’attaque. <br /> A 8h30 l’artillerie commence son tir poursuivi méthodiquement jusqu’à l’heure prévue. <br /> A 15h17 les troupes désignées sortent des tranchées et parviennent à leurs objectifs. <br /> A 16h l’opération est terminée avec plein succès, tous les hommes ont rivalisé d’ardeur et de courage. <br /> Le soir même après avoir reçu les félicitations les 2 bataillons se rendent au repos.
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* Le 25 mars  direction la Champagne et arrivée à l’est d’Epernay à Chouilly pour la nuit. <br /> Puis le 2 avril, après divers cantonnements, le 71è arrive au nord-est de Compiègne, le 2è bataillon à Choisy au Bac. <br /> Tout le régiment est en alerte.
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* Le 27 mai déclenchement de l’offensive allemande sur le Chemin des Dames. <br /> Le 71è se rend dand la région de Selens et Trosly-Loire dans l’Aisne.
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* Le 30 mai combat très vif avec l’ennemi. <br /> Pendant 15 jours les combats se succèdent. <br /> Cette période du 29 mai au 12 juin compte parmi les plus dures qu'ait vécues le régiment.
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  Le général TROUCHAUD rendant hommage à la vaillance de ses troupes au cours de ces derniers combats, pourra leur dire en toute justice :
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  « Bravo ! '''mes Bretons''', vous avez été coriaces pour l'ennemi, mordez-le toujours plus fort. »
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* Le 17 juillet au soir, tout le régiment quitte les cantonnements et se porte dans la forêt de Villers-Cotterets (forêt de Retz) . <br /> La bataille est proche.
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* Le 18 juillet au matin, se déclenche l'offensive des Alliés.<br /> Le 71è occupe la lisière est de la forêt de Villers-Cotterets, près de la ferme de Chavigny.<br />  A 16 h. 30, il traverse Longpont et prend position à proximité du moulin de Villers-Hélon. <br /> Depuis juin 1918, Longpont est sur la ligne de front, la ville est bombardée depuis un mois et demi.<br /> Pendant une dizaine de jours de violents combats permettent de prendre le dessus sur l’ennemi, mais les pertes (tués, blessés, disparus) sont sévères.
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  Le 29 juillet Jean-Marie est grièvement blessé à la tête par un éclat d’obus devant Longpont.
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  Il est évacué à l’Hospice mixte de Senlis où il subira une trépanation.
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  Il en ressortira le 1er décembre.
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  Après 20 jours de convalescence il retourne au dépôt le 25 décembre 1918 et ne sera démobilisé que le 28 juillet 1919.
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== Après la guerre ==
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A son mariage le 6 juin 1920 à Allineuc avec '''Marie Joseph JOLY''', née le 1er février 1889 à Uzel et décédée le 29 mars 1926 à [[Lanfains]], il s’installera laboureur au village de Porpaire à [[Lanfains]].
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Sa sœur Marie Thérèse épousera le même jour François Marie JOLY frère de son épouse. <br />
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Ils auront deux enfants :
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* Anne-Marie née le 30 mai 1921 à [[Lanfains]]
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* André né le 5 octobre 1922 à [[Lanfains]], décédé le 20 septembre 1990 à Fügen en Autriche. <br />
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Veuf de '''Marie Joseph JOLY''', il se remariera le 28 juillet 1926 avec '''Anne Marie Constance CUVEN''' (1897-1972), et aura cinq autres enfants :
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* Raymond,
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* Joseph,
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* Francis,
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* Louis,
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* Nicole.<br />
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Il aura 16 petits-enfants et connaîtra 5 arrières petits-enfants.
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Il décèdera à [[Quintin]] le 20 mai 1978.<br />
  
  
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* http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
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* Journal des Marches et des Opérations
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* Historique du 71è RI
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* Service des Archives Médicales Hospitalières des Armées - Limoges
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* Sevice Historique de la Défense - Pau
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* Archives Départementales 22
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* Mairie Allineuc
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* Mairie Lanfains
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* Documents familiaux
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*Page créée par Jean-Claude LE POTIER son petit-fils  
 
*Page créée par Jean-Claude LE POTIER son petit-fils  
 
  [mailto:jclepotier@free.fr?subject=Wiki Portraits de poilus envoyer un mail à Jean-Claude LE POTIER ou clic sur l'enveloppe]
 
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Sommaire

[modifier] Origine et Famille

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Jean Marie LE POTIER 1887-1978


Jean Marie LE POTIER est né le 17 juin 1887 chez ses grand-parents maternels au village Le Vaugouya en Allineuc.

Son père Jean Marie LE POTIER laboureur (29 juin 1860 - 17 août 1906) et sa mère Jeanne Marie PEDRON ménagère (26 juin 1858 - 12 mars 1933), se sont mariés le 18 juillet 1886 à Allineuc.

Il est l'aîné de 5 enfants: 3 soeurs Marie Sainte née le 15 juillet 1891 à Allineuc, Marie Thérèse née le 2 mars 1898 à Allineuc, Célestine née le 27 avril 1901 à Allineuc et 1 frère Louis Marie né le 25 mai 1893 à Allineuc.



 
Joachim Marie LE POTIER
(22 mai 1828 - ????)
 
LE ROUX Jeanne Marie
(25 juin 1822 - 23 mai 1887)
 
 
PEDRON François Mathurin
(1er mai 1823 - 30 novembre 1901)
 
TARDIVEL Marie Thérèse
(9 juillet 1818 - 28 septembre 1894)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LE POTIER Jean Marie
(29 juin 1860 - 17 août 1906)
 
 
 
 
 
 
PEDRON Jeanne Marie
(27 juin 1858 - 12 mars 1933)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
LE POTIER Jean Marie
(17 juin 1887 à Allineuc- 20 mai 1978 à Quintin)






[modifier] Guerre 14-18

Caporal Jean Marie LE POTIER




Jean Marie a participé à la Grande Guerre à partir de février 1915 et n’a été démobilisé qu’en juillet 1919.

Classe 1907, matricule 1891 au recrutement de Saint-Brieuc. Il est ajourné en 1908 et classé service auxiliaire pour faiblesse en 1909.
Incorporé au 13e régiment de hussards cantonné quartier Beaumanoir à Dinan le 1er octobre 1909, il est réformé n°2 le 6 octobre 1909 pour bronchite spécifique.
Retourné dans ses foyers aux Penets en Allineuc il exercera la profession de maçon.
A la déclaration de la guerre Jean Marie fait partie de la catégorie (réformé n°2) non concernée par la mobilisation générale du 1er août 1914, mais les pertes importantes de soldats aux mois d'août et septembre vont tout changer et le décret du 9 septembre 1914 oblige les réformés et exemptés des classes précédentes à la classe 1915, à passer devant une commission de réforme.
Il est donc classé service armé par décision du conseil de révision du 10 décembre 1914 à Uzel.






[modifier] 1915

  • le 23 février iI est incorporé au 71è Régiment d’infanterie caserne Charner à St Brieuc .
    Le 71ème fait partie de la Vème Armée, du 10ème Corps d'Armée, 19ème Division, 37ème Brigade.
  • le 7 juin il part aux armées et rejoint le 11 juin le 9e bataillon de marche du 71e régiment d'infanterie au repos à Duisans.
  • le 12 juin au soir le 71è quitte Duisans pour relever le 48è dans le secteur de Chanteclerc à l’est d’Arras.
  • le 16 juin reprise de l'offensive
  • le 17 juin au soir le 71è est relevé par le 48è et va cantonner à Duisans après avoir subi d’importantes pertes.
  • le 27 juin retour dans les tranchées de Chanteclerc jusqu'au 3 juillet.
  • le 24 juillet le 71è est relevé définitivement de la région d’Arras.
  • le 14 août le régiment embarque à la gare de Mussey à destination de l'Argonne secteur qu’il occupe jusqu’au 20 janvier 1916 après avoir passé la fin de l'année dans les cantonnements de Fleury.

[modifier] 1916

  • le 7 janvier le régiment remonte une dernière fois dans les tranchées de l'Argonne.
  • le 20 janvier le 71è se rend au repos à Sainte-Ménéhould (caserne Valmy) jusqu'au départ pour Verdun.
  • le 21 février à 1 heure du matin tous les bataillons, mis en alerte quelques heures plus tôt, quittent Sainte-Ménéhould et prennent la direction de Verdun.
    En cours de route l’ordre est donné d’arrêter et les bataillons sont répartis dans le secteur d’Avocourt.
    Pendant les premiers jours le régiment éprouve de nombreuses pertes du fait des bombardements très violents déclenchés jour et nuit par les Allemands.
    Le secteur devient plus calme au mois de mars et d'avril.
  • le 2 mai le 71è est relevé par le 70è et se rend au repos dans la région de Triaucourt en Argonne, le 1er bataillon à Senard, le 2è à Eclaires, le 3è à Grigny et Aubercy. 
Jean-Marie fait partie de la 8è compagnie du 2è bataillon. 

 Son frère cadet Louis est également au repos avec le 142è Régiment d’infanterie à Dampierre le Château situé à une quinzaine de kilomètres d’Eclaires où est cantonné     
 Jean-Marie.
 Mais le repos pour le 142è est de courte durée  et l’ordre lui est donné de reprendre la marche en direction de Triaucourt et en suite vers Verdun où il arrive 
 le 19 mai au Fort de Tavannes.
 En cours de route le 11 mai le 142è fait halte à Eclaires et les 2 frères auront l’occasion de se voir brièvement.  
 Malheureusement ce sera la dernière fois, quelques jours plus tard Louis est tué le 29 mai au Fort de Vaux.
 Il venait d’avoir 23 ans le 25 mai …
  • Le 29 et le 30 Mai, le régiment se rend en camions pour la rive gauche de la Meuse (Commune de Cumières) et occupe 2 positions principales la côte 304 et le Mort-Homme.
  • Le 21 juillet le 71è est relevé du Mort-Homme et embarque le 27 juillet en auto-camions pour Magneux dans la Haute-Marne.
  • Le 6 août au soir, le régiment est alerté et le 7 il embarque en auto-camions à destination de Verdun.
    Pendant la nuit, le 71è va occuper une position, sur la côte de Froideterre.
  • Le 8 août vers 4 heures, un violent bombardement se déclenche sur Thiaumont. 
 C’est alors que Jean-Marie, qui avec le 2è bataillon fait face à l’ouvrage de Thiaumont reçoit un éclat d’obus à l’avant bras droit. Il est évacué par ambulance.
  • Le 22 septembre il rejoint sa 8è compagnie près de St Hilaire le Grand dans la Marne.
    La fin de l’année 1916 se passe dans cette région sans grand incident.

[modifier] 1917

  • Le 5 janvier, le 71è est relevé par le 94è d'infanterie. Les 2è et 3è bataillons se rendent à Mourmelon-le-Grand, dans les casernes, le 1er bataillon au camp Berthelot.
    Deux semaines plus tard le régiment embarque à la gare de Mourmelon-le-Petit pour le camp de Mailly.
  • Le 19 janvier le régiment débarque à la gare de Mailly et rejoint le camp Saintetanche où il va passer trois semaines en instruction par un froid glacial. 
 Le 5 février Jean-Marie handicapé par sa blessure du 8 août 1916 (ne peut plus fléchir les doigts de la main droite) est évacué à l’HOE 33SP29 (Hôpital d’évacuation  
 appelé «l’achoé» par les poilus), , puis à l’Hôpital des Jacobins à Troyes du 7 février au 13 février pour y subir une intervention chirurgicale, puis du 13 février au 19      
 juillet au dépôt de Physiothérapie de Troyes.
 Le 19 juillet il retourne à l’Hôpital de Troyes et le 19 août il obtient une convalescence d’un mois à passer à Allineuc chez sa mère.    
 
 Le 22 septembre il rejoint le 71è  et sa 8è compagnie à la côte du Poivre (Commune de Louvemont dans la Meuse) qui participe à des attaques dans le sous-secteur de la ferme   
 Mormont (au nord de Verdun).
  • Le 12 octobre le régiment se rend en camions dans la région de Monthairons-Génicourt et occupe pendant tout l’hiver une zone située au sud-est de Verdun à une vingtaine de kilomères ( Mouilly, Rupt en Woëvre…) où il alterne période de tranchées et court repos.
    En décembre le régiment occupe le secteur à cheval sur la tranchée de Calonne : secteur agité par des coups de mains fréquents et des tirs d’artillerie allemands.
  • Le 10 décembre le 2è bataillon est attaqué par les allemands après un bombardement violent.
    Il réagit vigoureusement et le soir même le colonel exprime ses félicitations aux hommes du 2è bataillon.
    Pendant 2 mois les journées sont relativement calmes, des patrouilles menées jusqu’aux tranchées ennemies et de nombreuses embuscades de jour comme de nuit permettent de prendre le dessus sur les Allemands.

[modifier] 1918

 Le 71è est réorganisé le 1er janvier.
 Jean-Marie fait partie de la 5è compagnie du 2è bataillon.
  • La nuit du 3 au 4 mars, suite au coup de main décidé fin février de part et d’autre de la tranchée de Calonne, les 2è et 3è bataillons désignés pour cette opération montent dans le secteur d’attaque.
    A 8h30 l’artillerie commence son tir poursuivi méthodiquement jusqu’à l’heure prévue.
    A 15h17 les troupes désignées sortent des tranchées et parviennent à leurs objectifs.
    A 16h l’opération est terminée avec plein succès, tous les hommes ont rivalisé d’ardeur et de courage.
    Le soir même après avoir reçu les félicitations les 2 bataillons se rendent au repos.
  • Le 25 mars direction la Champagne et arrivée à l’est d’Epernay à Chouilly pour la nuit.
    Puis le 2 avril, après divers cantonnements, le 71è arrive au nord-est de Compiègne, le 2è bataillon à Choisy au Bac.
    Tout le régiment est en alerte.
  • Le 27 mai déclenchement de l’offensive allemande sur le Chemin des Dames.
    Le 71è se rend dand la région de Selens et Trosly-Loire dans l’Aisne.
  • Le 30 mai combat très vif avec l’ennemi.
    Pendant 15 jours les combats se succèdent.
    Cette période du 29 mai au 12 juin compte parmi les plus dures qu'ait vécues le régiment. 
 Le général TROUCHAUD rendant hommage à la vaillance de ses troupes au cours de ces derniers combats, pourra leur dire en toute justice : 
 « Bravo ! mes Bretons, vous avez été coriaces pour l'ennemi, mordez-le toujours plus fort. »
  • Le 17 juillet au soir, tout le régiment quitte les cantonnements et se porte dans la forêt de Villers-Cotterets (forêt de Retz) .
    La bataille est proche.
  • Le 18 juillet au matin, se déclenche l'offensive des Alliés.
    Le 71è occupe la lisière est de la forêt de Villers-Cotterets, près de la ferme de Chavigny.
    A 16 h. 30, il traverse Longpont et prend position à proximité du moulin de Villers-Hélon.
    Depuis juin 1918, Longpont est sur la ligne de front, la ville est bombardée depuis un mois et demi.
    Pendant une dizaine de jours de violents combats permettent de prendre le dessus sur l’ennemi, mais les pertes (tués, blessés, disparus) sont sévères. 
 Le 29 juillet Jean-Marie est grièvement blessé à la tête par un éclat d’obus devant Longpont. 
 Il est évacué à l’Hospice mixte de Senlis où il subira une trépanation.
 Il en ressortira le 1er décembre.
 Après 20 jours de convalescence il retourne au dépôt le 25 décembre 1918 et ne sera démobilisé que le 28 juillet 1919.

[modifier] Après la guerre

A son mariage le 6 juin 1920 à Allineuc avec Marie Joseph JOLY, née le 1er février 1889 à Uzel et décédée le 29 mars 1926 à Lanfains, il s’installera laboureur au village de Porpaire à Lanfains. Sa sœur Marie Thérèse épousera le même jour François Marie JOLY frère de son épouse.

Ils auront deux enfants :

  • Anne-Marie née le 30 mai 1921 à Lanfains
  • André né le 5 octobre 1922 à Lanfains, décédé le 20 septembre 1990 à Fügen en Autriche.

Veuf de Marie Joseph JOLY, il se remariera le 28 juillet 1926 avec Anne Marie Constance CUVEN (1897-1972), et aura cinq autres enfants :

  • Raymond,
  • Joseph,
  • Francis,
  • Louis,
  • Nicole.

Il aura 16 petits-enfants et connaîtra 5 arrières petits-enfants.

Il décèdera à Quintin le 20 mai 1978.



[modifier] Sources

  • http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
  • Journal des Marches et des Opérations
  • Historique du 71è RI
  • Service des Archives Médicales Hospitalières des Armées - Limoges
  • Sevice Historique de la Défense - Pau
  • Archives Départementales 22
  • Mairie Allineuc
  • Mairie Lanfains
  • Documents familiaux


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